Djim Bandoumel de passage à Shawinigan

Le Québécois Djim Bandoumel a pris part au Festival de basketball 3vs3 en fin de semaine, lui qui a récemment participé aux camps d’entraînement des Raptors de Toronto, des Trail Blazers de Portland et des Knicks de New York.

Le Festival de basketball 3vs3 de Shawinigan attire d’excellents joueurs année après année. Le plus gros nom à être passé par la Cité de l’énergie au cours des dernières éditions est probablement Joel Anthony, qui a remporté le championnat dans la National Basketball Association (NBA) avec le Heat de Miami l’an dernier. L’organisation a eu la chance de recevoir Djim Bandoumel au cours du dernier week-end, un joueur qui a attiré l’attention de quelques équipes de la NBA plus tôt cet été. «Je viens de disputer ma première saison professionnelle en Espagne. J’ai passé les quatre dernières saisons avec les Vandals de l’Université d’Idaho. J’ai pris part à mon premier Festival à l’âge de 16 ans, où je m’étais fait une équipe avec des amis. Je n’ai malheureusement pas été en mesure de participer aux deux dernières éditions», a raconté le géant de 6’8 et 215 lbs.

Chaque fois qu’il en a la chance, Bandoumel fait un arrêt à Shawinigan pour le tournoi de basket 3vs3 au cours de la saison morte. «C’est l’un des plus gros tournois de l’été. Tu as plusieurs joueurs de Montréal, des universités canadiennes et américaines (div.1). La compétition est relevée et j’aime l’esprit de camaraderie que l’on retrouve ici».

Cette année, l’équipe de Bandoumel a terminé en troisième position dans la catégorie ouverte. «Disons que nous n’avons pas bien joué. Nos lancers ne rentraient pas et nous avons perdu face à l’Université Laval par un lancer de trois points au buzzer. C’est cette équipe qui a remporté le tournoi», a-t-il mentionné.

Dans la NBA la saison prochaine ?

Après avoir complété ses études en finances à l’Université d’Idaho, Djim Bandoumel a fait le saut chez les professionnels en Espagne. «Les entraîneurs parlent en anglais lors des pratiques. La communauté espagnole est très accueillante. Lorsque tu vas au restaurant, les gens te souhaitent bon appétit même s’ils ne te connaissent pas».

L’athlète de Québec s’est développé sur le tard, lui qui cogne aujourd’hui aux portes de la ligue de basketball la plus prestigieuse au monde. «Je n’avais pas le profil au secondaire. Je n’étais pas une machine et je me suis développé plus tard, à Garneau (AA) et à Ste-Foy (AAA). Le basketball n’était pas inné en moi. Je pratiquais le volleyball et l’athlétisme à l’époque. J’aime le jeu du basket, qui est excitant et où tu fais toujours du stop-and-go. J’ai dû pousser fort pour me rendre où je suis», a-t-il raconté.

Dans la tête de Bandoumel, ce sera la NBA ou l’Espagne la saison prochaine. «Tout va dépendre d’où aboutiront les discussions avec Toronto, Portland et New York avec mon agent. Ces trois équipes m’ont invité à leur camp d’entraînement plus tôt cet été».